Der Fluch der schwarzen Schwestern - Allemagne/Suisse/Suède – 1973
Genre : Epouvante/ érotique
Réalisateur : Joseph Sarno
Acteurs : Avec
Nadia Henkowa, Anke
Syring, Ulrike Butz, Flavia Keyt…
Musique : Rolf-Hans
Müller
Durée : 98 minutes
Distributeur : Artus films
Date de sortie : 2 octobre 2012
L'intrigue prend place dans une immense battisse, laquelle est dirigée avec une main de fer par une inquiétante gouvernante. Des jeunes filles viennent y récupérer le fruit d'un héritage tandis qu'un homme et sa sœur arrivent par accident dans cette demeure. Il découvriront à leurs dépens que celle-ci abrite des rituels visant à réveiller un vampire mort il y a de cela 300 ans.
Avec le château des messes noires, l'américain Joe Sarno s'essaye au film érotique teinté de fantastique gothique. Dès les premiers plans de cette production bavaroise, le spectateur est immédiatement mis dans le bain : Sarno s'évertuera tout du long à filmer des femmes dans leur plus simple appareil s'adonnant à des étreintes saphiques et ce pour le plus grand plaisir de l'érotomane avertit. D'ailleurs, le côté érotique est bien ce qu'il y a de plus intéressant dans le film tant Sarno met celui-ci en avant au détriment du fantastique qui est censé être le canevas principal du film. Dès lors, le film est à l'avenant. La mise en scène est un peu plate hormis quelques scènes saisissantes en claire obscures, la construction narrative très elliptique est on ne peut plus approximative et le tout n'est pas très soutenu en terme de rythme. Il faut dire que le film se passe en grande partie dans le château. Les acteurs font ce qu'il peuvent et il n'y aura que la magnifique Marie Forsa qui se détachera réellement du lot d'actrices venues essentiellement du cinéma érotique allemand.
Même si le film est,
avouons-le, très agréable à regarder, force est de constater que
tout n'est que prétexte à des scènes olé olé. Ce qui n'est pas
pour déplaire mais on aurait aimé un peu plus d'équilibre entre le
fantastique et l'érotisme. En l'état, le château des messes noires
reste une curiosité recommandable pour les amateurs du genre.
Le film est proposé en
format 1.77. Niveau suppléments, on a le droit à un entretien
intéressant et érudit de Emmanuel Levaufre, spécialiste de Sarno
et du cinéma érotique.


