Etats-Unis - 2012
Réalisateur : Christopher Nolan
Acteurs : Christian Bale, Marion Cotillard, Michael Caine, Morgan
Freeman, Gary Oldman, Tom Hardy, Anne Hathaway, Joseph Gordon-Levitt
Musique : Hans Zimmer
Durée : 165 minutes
Distributeur : Warner Bros.
Date de sortie : 25 juillet 2012
Huit ans après les évènements avec le Joker, Batman n'est plus que l'ombre de lui-même. Passant de héros à fugitif car considéré comme coupable de la mort de Harvey Dent, il reprend tout de même du service en affrontant un ennemi prénommé Bane.
Quatre
ans après The
Dark Knight et
sa vision particulièrement sombre du mythe, Christopher Nolan
reprend les commandes de la franchise. Dire que le film était
attendu est un doux euphémisme : il constituait ni plus, ni moins
l'un des films les plus attendus de 2012. Pourquoi ? Car c'est tout
bonnement la conclusion de la saga... En attendant un éventuel
reboot comme ce fut le cas pour un certain Spidey...
C'est
un peu sur les rotules que l'on sort de la projection de The
Dark Knight Rises tant
Nolan porte à son paroxysme la saga initiée depuis déjà sept ans.
On peut dire que le bonhomme a mis le paquet pour ce qui est de nous
en foutre plein la gueule. A ce titre, le film se révèle très
dense et riche. Les acteurs sont tous au diapason la palme revenant
sans conteste à Tom Hardy qui incarne un Bane effrayant et bestial.
On retrouve par ailleurs Matthew Modine, guignol dans Full Metal
Jacket, Les excellents Gary Oldman et Michael Caine, ainsi que Joseph
Gordon-Levitt et Anne Hathaway, Christian Bale endossant bien sûr
une fois de plus la panoplie du Caped Crusader et j'en passe. Tout ce
beau monde au service d'une histoire complexe et parfois trop
touffue.
Le
film possède en effet cet écueil, à savoir un récit trop
chaotique et feuilletonesque. Bien que puissant et épique de
par son imagerie, le film frôle le trop plein d'informations. On
sent que Nolan, aussi virtuose soit-il, a voulu trop en mettre, ce
qui rend certaines scènes à la limite du compréhensible.
Conclusion oblige, on dirait qu'il s'est senti obligé de tout
concentrer en un seul film. Mis à part ces faiblesses, le
long-métrage reste tout de même monumental et renoue plus que
jamais avec la noirceur qui faisait tout le sel de Batman
Begins et
de The
Dark Knight,
tout en faisant écho à notre actualité et
à l’Amérique post-11 septembre.
Bien
que parfois trop bordélique dans sa narration et pas exempt de
défauts, The
Dark Knight Rises reste
un bon gros blockbuster pétaradant prenant des allures de tragédie
et se révèle être une conclusion fracassante de la saga. Et ça,
c'est déjà une bonne raison d'aller le voir !







