samedi 28 juillet 2012

The Dark Knight Rises


Etats-Unis - 2012



Genre : Action, Super-héros
Réalisateur : Christopher Nolan
Acteurs : Christian Bale, Marion Cotillard, Michael Caine, Morgan Freeman, Gary Oldman, Tom Hardy, Anne Hathaway, Joseph Gordon-Levitt
Musique : Hans Zimmer
Durée : 165 minutes
Distributeur : Warner Bros.
Date de sortie : 25 juillet 2012










Huit ans après les évènements avec le Joker, Batman n'est plus que l'ombre de lui-même. Passant de héros à fugitif car considéré comme coupable de la mort de Harvey Dent, il reprend tout de même du service en affrontant un ennemi prénommé Bane.

Quatre ans après The Dark Knight et sa vision particulièrement sombre du mythe, Christopher Nolan reprend les commandes de la franchise. Dire que le film était attendu est un doux euphémisme : il constituait ni plus, ni moins l'un des films les plus attendus de 2012. Pourquoi ? Car c'est tout bonnement la conclusion de la saga... En attendant un éventuel reboot comme ce fut le cas pour un certain Spidey...


C'est un peu sur les rotules que l'on sort de la projection de The Dark Knight Rises tant Nolan porte à son paroxysme la saga initiée depuis déjà sept ans. On peut dire que le bonhomme a mis le paquet pour ce qui est de nous en foutre plein la gueule. A ce titre, le film se révèle très dense et riche. Les acteurs sont tous au diapason la palme revenant sans conteste à Tom Hardy qui incarne un Bane effrayant et bestial. On retrouve par ailleurs Matthew Modine, guignol dans Full Metal Jacket, Les excellents Gary Oldman et Michael Caine, ainsi que Joseph Gordon-Levitt et Anne Hathaway, Christian Bale endossant bien sûr une fois de plus la panoplie du Caped Crusader et j'en passe. Tout ce beau monde au service d'une histoire complexe et parfois trop touffue.



Le film possède en effet cet écueil, à savoir un récit trop chaotique et feuilletonesque. Bien que puissant et épique de par son imagerie, le film frôle le trop plein d'informations. On sent que Nolan, aussi virtuose soit-il, a voulu trop en mettre, ce qui rend certaines scènes à la limite du compréhensible. Conclusion oblige, on dirait qu'il s'est senti obligé de tout concentrer en un seul film. Mis à part ces faiblesses, le long-métrage reste tout de même monumental et renoue plus que jamais avec la noirceur qui faisait tout le sel de Batman Begins et de The Dark Knight, tout en faisant écho à notre actualité et à l’Amérique post-11 septembre.



Bien que parfois trop bordélique dans sa narration et pas exempt de défauts, The Dark Knight Rises reste un bon gros blockbuster pétaradant prenant des allures de tragédie et se révèle être une conclusion fracassante de la saga. Et ça, c'est déjà une bonne raison d'aller le voir !

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