Réalisateur : Jesus Franco
Acteurs : Avec Alice
Arno, Lina Romay, Howard Vernon, Tania Busselier, Alfred Baillou…
Musique : Robert Hermel, Daniel
Janin
Durée : 83 minutes
Distributeur : Artus Films
Date de sortie : 4 décembre 2012
Inspiré des écrits du Marquis de Sade, Plaisir à 3 est l'occasion pour Franco d'adapter l'un de ses écrivains de chevet. A l'initiative du producteur aventurier Robert de Nesle, à qui l'on doit le Judex de Franju ou encore des films de Freda, le film renoue avec la veine masochiste et macabre de Venus in furs de manière plus extrême. Ce dernier se faisait plus évasif, onirique et abstrait. Le présent film joue à fond la carte du voyeurisme, dialogues salaces à l'appui. Bien que les deux films se rejoignent via certaines thématiques, il n'en demeure pas moins deux oeuvres diamétralement opposées. Sans tomber systématiquement dans le porno, Franco n'hésite pas à filmer ses actrices dans des ébats collectifs ou solitaires et ce pendant ce qui semble être parfois une éternité.
Ces longues digressions érotiques font office de remplissage mais sont bien la marque de fabrique de Franco. Bien que ces scènes soient plus ou moins le principal intérêt du film, le cinéaste brosse une intrigue au final assez pernicieuse et cruelle. Le jeu des acteurs est certes à l'avenant, l'histoire et la mise en scène ne sont pas des plus originales mais Franco avait au moins le mérite de réaliser des oeuvres au gré de ses obsessions les plus subversives, quelque soit la qualité de la plupart de ses films. Niveau suppléments, Alain Petit revient sur sa participation au film en tant que scénariste et désavoue même à demi mot certains choix artistiques de Franco.
Sortie de clinique psychiatrique après un an d'internement, Martine de Bressard, va pouvoir de nouveau reprendre ses habitudes perverses et morbides avec son mari Charles et sa jeune esclave sourde Adèle...
Inspiré des écrits du Marquis de Sade, Plaisir à 3 est l'occasion pour Franco d'adapter l'un de ses écrivains de chevet. A l'initiative du producteur aventurier Robert de Nesle, à qui l'on doit le Judex de Franju ou encore des films de Freda, le film renoue avec la veine masochiste et macabre de Venus in furs de manière plus extrême. Ce dernier se faisait plus évasif, onirique et abstrait. Le présent film joue à fond la carte du voyeurisme, dialogues salaces à l'appui. Bien que les deux films se rejoignent via certaines thématiques, il n'en demeure pas moins deux oeuvres diamétralement opposées. Sans tomber systématiquement dans le porno, Franco n'hésite pas à filmer ses actrices dans des ébats collectifs ou solitaires et ce pendant ce qui semble être parfois une éternité.
Ces longues digressions érotiques font office de remplissage mais sont bien la marque de fabrique de Franco. Bien que ces scènes soient plus ou moins le principal intérêt du film, le cinéaste brosse une intrigue au final assez pernicieuse et cruelle. Le jeu des acteurs est certes à l'avenant, l'histoire et la mise en scène ne sont pas des plus originales mais Franco avait au moins le mérite de réaliser des oeuvres au gré de ses obsessions les plus subversives, quelque soit la qualité de la plupart de ses films. Niveau suppléments, Alain Petit revient sur sa participation au film en tant que scénariste et désavoue même à demi mot certains choix artistiques de Franco.



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